jeudi 2 décembre 2010

Forex...

A priori, le marché action ne suffit plus pour les particuliers. fatigués des nombreux krachs boursiers, les particuliers se voient proposer depuis 2-3ans par des campagnes publicitaires agressives d'investir sur le Forex (marché des devises). La spéculation étend sa toile. L'offre Forex, auparavant réservé aux banques, a ouvert ses portes aux particuliers. Qui n'a jamais vu une pub pour le Forex sur Internet ??
Bien entendu, le Forex dispose de ses leviers pour attirer le chaland.  Levier jusqu'à 500 ! Imaginez que vous investissiez 1000 EUR sur le Forex avec un levier 500, ça veut dire que vous pesez 500000 EUR. De quoi amplifier les tensions et les variations dans ce climat de guerre monétaire même si les particuliers ne pèseront jamais assez lourd sur ce marché pour l'influencer.
L'AMF vient d'alerter les particuliers sur le Forex : "L'Autorité des marchés financiers a alerté mercredi les particuliers contre les risques liés à la spéculation sur le marché des changes via internet, une activité en très fort développement, mettant même en garde contre quatre sites proposant ce service.
"L'AMF appelle le public à la plus grande prudence" concernant les opérations sur le marché des changes (aussi appelé Forex) "via des CFD ou des cessions à terme de devises", selon un communiqué.
Les CFD (contract for difference) sont des instruments financiers simples d'utilisation qui permettent de spéculer à la hausse ou à la baisse sur un produit financier (indice boursier, action ou devise).
La cession à terme permet elle aussi de spéculer en s'engageant à céder à terme une devise à un prix fixé à l'avance et en pariant sur son évolution.
L'AMF dit avoir "constaté depuis plusieurs semaines une recrudescence de campagnes publicitaires agressives sur internet portant sur le +trading+ (la spéculation) sur le Forex".
Ces campagnes "sont, en outre, relayées par de fortes pressions commerciales exercées par le biais de nombreuses opérations d'e-mailings, de relances téléphoniques, etc.".
Le gendarme français des marchés met particulièrement en garde contre quatre sites, "pour lesquels aucun prestataire autorisé n'a pu être identifié": www.bforex.com, www.gcitrading.com, www.nordfx.com/fr, www.xforex.com
Les épargnants qui souhaitent intervenir sur le marché des changes via internet "doivent s'assurer que l'intermédiaire qui propose ou conseille ces investissements figure bien sur la liste des établissements financiers autorisés à exercer en France".
Cette liste est disponible sur le site de l'AMF: http://www.amf-france.org/

source AFP


De plus, après avoir essayé le Forex par curiosité, je me demande si ce marché répond à la directive MIF concernant la défense et l'information des particuliers. En effet, c'est très pratique et rapide... aucun avertissement... un clic suffit pour acheter ou vendre... Bref des outils de pure spéculation... Les monnaies vont de plus en plus réagir comme les actions... c'est-à-dire sans prise en compte de fondamentaux mais sur de la spéculation.

Pour ceux d'entre vous, lassés par le marché action, qui voudraient tenter le Forex, je vous conseille plus intéressant : Casino ou mieux Poker en ligne... Au moins, votre adversaire est humain et vous jouez avec les même armes...

Maintenant, avec le Forex, vous pouvez jouer 24/24... A bientôt sur le marché des taux d'intérêt...

mardi 30 novembre 2010

Italie - Californie

Les médias s'en donnent à coeur joie. Maintenant, tout le monde a peur du risque italien ! On saute les étapes, on zappe le Portugal, l'Espagne pour pour parler de l'Italie. Du coup, l'Euro rechute fortement depuis les problèmes grecques. Pendant ce temps là, personne ne parle des US ! Les taux italiens sont en train de grimper fortement aujourd'hui comme ce fut le cas pour la Grèce, l'Irlande, le Portugal ou l'Espagne.

Maintenant comparons l'Italie et la Californie pour se faire une idée. L'Italie affiche un deficit de 30 milliards d'Euros quand la Californie se situe entre 20 et 25. le PIB de l'Italie et celui de la Californie sont égaux (grossomodo 2000 milliards d'USD) L'Italie lance le début d'un plan d'austérité. La Californie a un autre style : ils vendent les stades, les prisons... rien de pérenne.

Tout deux affichent des dettes record.

La Californie représente 13% du PIB US, C'est le 1er état américain
L'Italie est le 3eme pays de l'Union Européenne (et OUI devant l'UK depuis 2009)

L'Italie a une économie robuste et un tissu industriel solide...

Bref, tout ça pour dire, qu'il n'est pas normal qu'on fasse autant d'histoires autour de la Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne ou maintenant l'Italie alors que personne ne parle des déficits américains !

D'un coté, on conserve la compétitivité de l'Euro face au QE2 américain... d'un autre, nos états sont obligés de se financer à des taux indécents ! D'ailleurs, il n'est pas normal de considérer qu'un état ne peut pas faire faillite et donc que le risque est nul et, en même temps, faire monter les taux au motif que le risque augmente (ça, c'est un autre sujet). On fait payer un risque qui est censé être garanti et irréalisable. Il serait intéressant de voir ce risque se réaliser au moins une fois... Ca ferait du bruit...


Dollar californien

ou Euro italien ?


mercredi 24 novembre 2010

Ca pique !!

En VO :

Economic Report

Nov. 24, 2010, 10:28 a.m. EST

U.S. new-home sales down 8.1% for October
Median sales price plunges 14% to $194,900, government data show

By Ruth Mantell, MarketWatch

WASHINGTON (MarketWatch) — Sales of new single-family homes fell 8.1% in October to a seasonally adjusted annual rate of 283,000, according to data released Wednesday by the Census Bureau and the Department of Housing and Urban Development.
Weekly Jobless Claims Continue to Improve

Donna Kardos Yesalavich discusses the drop in weekly jobless claims, a continuation of a trend that has brought down new claims filed to their lowest levels since July 2008.

Economists polled by MarketWatch had expected the October data to show an annualized rate of 310,000 units. Read economic calendar.

Sales fell in most regions, declining by 23.9% in the West, by 20.4% in the Midwest and by 12.1% in the Northeast. In the South, the month’s sales increased 3.1%.

The government estimated that there was an 8.6-month supply of homes at the current sales rate. There were 202,000 new homes for sale at the end of the month, the lowest level since 1968.

The median sales price fell a record 14%, hitting $194,900 in October, the lowest level since 2003


EN VF :


USA: chute lourde et inattendue des ventes de maisons neuves (-8,1% en octobre)
Washington (awp/afp) - Les ventes de maisons individuelles neuves ont chuté lourdement en octobre aux Etats-Unis, retombant près de leur niveau le plus faible, a indiqué mercredi le département du Commerce à Washington.

Elles ont reculé de 8,1% par rapport à septembre, en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué le ministère.

Les ventes du mois correspondraient à 283'000 transactions en un an, alors que les analystes tablaient sur une remontée de cet indicateur à 314'000, selon leur prévision médiane.

Les ventes de maisons neuves sont retombées ainsi tout près de leur record de faiblesse dans les archives (remontant jusqu'en 1963) touché en août: 275'000 transactions en rythme annualisé, selon les nouveaux chiffres du ministère.

A titre de comparaison, cet indicateur avait atteint un pic à 1,389 millions de ventes en un an en juillet 2005 avant le grand effondrement des prix du logement américains qui allait propulser les Etats-Unis et le monde dans la crise.

Le prix médian des ventes a chuté en octobre de 13,9% par rapport au mois précédent pour tomber à 194.000 dollars, son plus bas niveau depuis octobre 2003.

Signe des difficultés que rencontrent les constructeurs, le nombre de maisons individuelles en chantier a touché un nouveau record de faiblesse: il n'y en avait que 89'000 en octobre.

C'est quoi ces Chinoiseries !! On marche sur la tête !! L'immobilier rechute...

C'est reparti pour un tour ???

mardi 23 novembre 2010

Qu'est ce qu'il se passe en Corée ?

Tout est réuni pour que ça pète :

Un dictateur nord-coréen proche de la retraite, qui prépare sa succession. Peu-être veut-il un feux d'artifices pour fêter son départ à la retraite (Chez lui, ils ont pas repoussé la date de départ à la retraite)

Une crise économique mondiale qui s'étend

La suprématie américaine remise en cause (basculement médiatique à partir du dernier G20)

Les USA ont peu-être besoin d'une nouvelle guerre pour sortir de la crise (réaffirmer sa supériorité, se rapprocher des nouveaux puissants comme la Russie ou la Chine alors qu'elle perd de l'emprise sur le Japon) et éviter la nouvelle donne géo-politique (voir archive http://entre-les-lignes-decryptage-actu.blogspot.com/2010/11/nouvel-ordre-mondial.html et http://entre-les-lignes-decryptage-actu.blogspot.com/2010/11/quelle-guerre.html ). Ils espèrent peu-être trouver de "nouveaux consommateurs" en Corée du Nord,  lol.

Comme en Irak avec les armes de destruction massive, on vient d'avoir la confirmation que la Corée du Nord enrichit de l'uranium...

L'émissaire américain pour la Corée du Nord Stephen Bosworth devait rencontrer aujourd'hui des responsables chinois pour évoquer le dossier de la Corée du Nord (les hasards du calendrier peu-être!)

Le "paranormal" est de la partie aussi. Webbot avait pressenti ça (article précèdent http://entre-les-lignes-decryptage-actu.blogspot.com/2010/11/webbot.html )

Et aujourd'hui, l'étincelle ?!?! Des tirs d'obus ! Et chacun dit que c'est l'autre qui a commencé ! (il y a déjà des bruits de couloir qui disent que c'est les ricains qui ont foutu le bordel. CIA is back (RED sur vos écrans de ciné ))

Menfin ! Calmons nous... si ça se passe comme d'habitude avec la Corée du Nord, ça devrait se calmer dans 2-3 jours.

Et puis, vous serez d'accord avec moi. Je préfère la Miss !

WebBot ?

info ou intox ?

Par curiosité, je viens de regarder les prédictions de Web Bot.

Il avait prévu "un gros point de basculement - La préparation d'une troisième guerre mondiale est clairement évoquée !" au 11 novembre. C'est-à-dire pendant le G20 et la confirmation de l'enrichissement d'Uranium par la Corée du Nord (selon les USA).

ca fait peur si le Web Bot a raison parce que la suite, c est pas joli joli

On verra s'il a raison : la suite :"14 Décembre 2010 - Le Webbot prévoit le lancement des premiers missiles qui déclencheront la Troisième Guerre Mondiale"

Je vais me dépêcher de faire mes achats de Noël... Après, ça sera galère pour faire du shopping !

Révolution à la Canto !

A la Spaggiari !





Sur la page Facebook, quelque 12.000 personnes affirment vouloir participer à l'événement spécialement créé "Révolution ! Le 7 décembre, on va tous retirer notre argent des banques"


Ça fait le Buzz... C'est tout...    Au moins, ça détend !  Et c'est toujours mieux que d'entendre les âneries de nos politiques (qui eux ont étudié pour ça...)

lundi 22 novembre 2010

politique, justice, corruption, trafic d'armes, financement des partis politiques

On a encore de beaux exemples de la part de nos hommes politiques...

L'affaire Dreyfus a ouvert le bal il y a plus d'un siècle...

Entre les avions renifleurs, l'affaire Urba, le Rainbow Warrior, les emplois fictifs de la mairie de Paris, l'affaire Bettencourt, Clearstream et beaucoup d'autres... Toutes étouffées derrière des secrets défense, cachées par le lobby de l'armement ou les partis politiques...
Des hommes politiques "intouchables" : Pasqua "tranquille", Chirac qui s'en sort, grossomodo, coupable mais non condamné ou Juppé, coupable et condamné, fraîchement nommé ministre. On retrouve ça bien sur au "niveau local" également comme les logements de fonction de nos élus et hauts-fonctionnaires ainsi que leurs avantages (genre Jet privé à la mode Joyandet et Estrosi ou les cigares à 12000 EUR de Blanc blablabla...). Et on ne parlera pas des avantages "légaux" comme les retraites, l'imposition, revenus et pensions de nos élus! Autant de scandales, de corruption et d'injustices ! Quel exemple !

Aujourd'hui, nouveau volet : l'affaire Karachi.

Un bel exemple pour nous! (sans oublier qu'ils veulent également donner des leçons dans le domaine aux pays africains par exemple. Ironique quand on se dit que la corruption en Afrique provient des pays occidentaux derrière la guerre froide ou l'exploitation des ressources africaines comme le pétrole...C'est sûrement pas les Africains qui ont imprimé et fourni les dollars qui les ont corrompus...)

Et tout ça, rien que pour la France, alors imaginez tout ça à l'échelle mondiale, à l'échelle américaine sachant qu'ils vendent 7 a 8 fois plus d'armes que la France (voir archives du blog http://entre-les-lignes-decryptage-actu.blogspot.com/2010/11/vente-d-armes.html ).
Parmi tous ces scandales, on remarque que la grande majorité reste liée au "trafic d'armes". Ce type de "corruption" (commission, rétro-commission et pot de vin) a pu se développer pleinement dans l'après guerre, dans la guerre froide pour ensuite servir tout simplement des intérêts purement financiers et économiques (il faut noter que l'industrie pétrolière n'est pas en reste dans le domaine)...

Et maintenant que penser des négociations en cours avec le Brésil. Nos rafales que personne n'a voulus jusqu'à aujourd'hui. Alors ? A combien s'élèvent les commissions, rétro-commissions et pots de vin sur ce dossier ?


BRAVO, continuons comme ça !

dimanche 21 novembre 2010

QE2

Pour bien comprendre le QE2, voici une ptite video sympa en Anglais.



Désolé , j'ai pas trouvé la version VF ou VOST. Si vous ne comprenez pas l'anglais, c'est pas grave, rassurez vous... Mettez vous au Chinois :

http://www.chine-nouvelle.com/methode/chinois 

N'oubliez pas que d'après les Maïas (et bien d'autres), la fin du monde est pour le 21/12/2012, espérons que ce soit seulement la fin du monde occidental capitaliste, alors il vous reste 2 ans pour apprendre le Chinois...   ;-)

Et pour prendre peur sur la dette US : http://www.usdebtclock.org/ 
Et la dette globale : http://buttonwood.economist.com/content/gdc

samedi 20 novembre 2010

MiX

Pour le week end, on va mixer plusieurs sujets du blog : Asie, Fed, guerre cyber-informatique...

Et on obtient : L'affaire Lin Mun Poo (OK, c'est pas l'affaire Farewell ou le Watergate, mais bon, on fait avec ce qu'on a!)

Un Hacker malaisien qui a piraté le système de la FED...

http://www.nydailynews.com/news/ny_crime/2010/11/19/2010-11-19_hacker_nabbed_after_cracking_into_fed_reserve_network.html



http://www.korben.info/le-presque-casse-du-siecle.html


Par contre, ça serait sympa si on pouvait avoir la vérité... Parce que nous dire qu'il a piraté la FED pour voler des numéros de CB, c'est un peu gros à mon goût. C'est sûrement pas sur les serveurs de la FED qu'on trouve des numéros de CB et si c'était le cas, il y a d'autres cibles beaucoup plus facile. Surtout qu'il se rendait aux USA pour vendre les infos... De mémoire, les numéros de CB, on les vends sur Internet, il y a pas besoin de se déplacer pour ça...Alors, qu'est ce qu'il a trouvé réellement sur les serveurs de la FED?




 

vendredi 19 novembre 2010

Médias

Il est loin le temps où les journalistes avaient pour but d'informer... Aujourd'hui, c'est scoop, sensationnel,  exclusivité qui dictent le travail des journalistes = Audimat  = revenus publicitaires =  Patron heureux = actionnaires heureux...
Et avec ça, ils ont entraîné les politiques avec eux, à moins que ce ne soit l'inverse... L'oeuf ou la poule ? On peut juste dire que ça a commence il y a 50 ans pour les élections de JFK et que ça na fait qu'empirer. Les médias ont perdu toute neutralité et les politiques sont devenus des communicants. Aujourd'hui, pour faire de la politique, il vaut mieux avoir un peu de charisme avec une gueule qui passe bien à la télé que des compétences.

Je vous invite à lire 2 articles sur les JT très détaillés :

http://www.paperblog.fr/455930/mini-tutorial-comment-faire-un-reportage-de-journal-tele-pourri/

http://www.voltairenet.org/article150773.html

Et pour ceux qui croit que la télé a toujours raison, petit exemple parmi tant d'autres :

mardi 16 novembre 2010

Vente d’armes

Un bon business même en temps de crise !

Les Etats-Unis ont vendu en 2010,  31.6 milliards USD d’armes.  L’Agence américaine de coopération défensive a annoncé que l’année 2010 constitue la troisième année où la vente d’armements militaires américains a dépassé la barre de 30 milliards USD. Et l'année n'est as finie... Pour se faire une idée, ça correspond au PIB de l'Uruguay.
Les Etats-Unis sont "leader" avec plus de 50% du marché mondial, suivis par la grande Bretagne (environ 13%), La Russie (environ 8%) et la France (environ 7%).

TOP4 de la clientèle (jimagine "à l'export" , le premier des premiers doit être larmée US amha): 
1er l’Israel : 4 milliards USD
2eme l’Egypte : 2.6 milliards USD
3eme l’Arabie saoudite : 2.5 milliards USD
4eme la Grande Bretagne : 1.8 milliard USD

Le lobby de l'armement US doit être bien comptant. C'est une bonne année pour eux comme pour les financières.. DUR DUR la crise pour certains ! 
En plus, ils viennent de se débarrasser d'un concurrent... un méchant qui vendait des armes en Afrique, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient et qui ne payait pas la TVA...c'est pas bien... lol :


"Viktor Bout a été extradé mardi de Thaïlande dans un jet spécialement affrété par les Etats-Unis, pour être jugé dans ce pays, après une décision du gouvernement thaïlandais.
Depuis deux ans et demi d'une longue procédure judiciaire, la Thaïlande était soumise à des pressions constantes de la part des Américains qui veulent juger celui qu'ils décrivent comme "l'un des trafiquants d'armes les plus prolifiques du monde".
Bout, ancien pilote de l'armée soviétique, avait été arrêté à Bangkok en mars 2008 après avoir rencontré des agents américains qui s'étaient fait passer pour des responsables de la guérilla colombienne des Farc.
Passible de la prison à perpétuité aux Etats-Unis, il est accusé d'avoir utilisé une flotte d'avions cargos pour vendre des armes en Afrique, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient.
L'intéressé affirme avoir développé une activité de transport cargo parfaitement légale.
Parlant six langues, considéré par certains comme un ancien membre du renseignement militaire de Moscou, il a fait usage d'au moins sept identités différentes dans sa carrière. Il aurait inspiré le personnage incarné par Nicolas Cage dans le film "Lord of war".
(©AFP / 16 novembre 2010 11h36)"




Je vous invite encore une fois a revoir la vidéo d'Eisenhower un peu plus bas :


http://entre-les-lignes-decryptage-actu.blogspot.com/2010/11/quelle-guerre.html


Et pour vous ? Vous avez choisi ?






Même Google

  Même Google en a marre de nos politiques et de leur spectacle. En effet, les dernières news de notre président ne sont plus dans la rubrique France, Économie ou même Internationale mais dans la rubrique Divertissements... :
Come back le Bébête show ! Quel zanimal pour représenter Sarko ?

samedi 13 novembre 2010

Et l'Afrique dans tout ça...

Quand la chine sen mêle....

La Chine est devenu le second partenaire commercial en Afrique et un des principaux investisseurs. La Chine y achète beaucoup de terres et construit beaucoup d'usines. Son but est de créer du potentiel de consommation en Afrique et de récupérer une part des précieuses ressources africaines (hydrocarbures, minerais). L'inde, le Brésil et d'autres s'y intéressent également. Le monde a besoin de créer de nouveaux clients.

Les pays occidentaux "s'inquiètent" de l'arrivée de la Chine dans leur petit jardin. Si ça se passe comme pour le commerce et l'économie mondiale, les occidentaux vont finir dehors...Voila le crainte des occidentaux. Ils ne veulent pas partager les ressources de l'Afrique. La Chine est accusée de tout : opacité des comptes, déforestation massive, entretien de la corruption,  d'exacerber les conflits locaux, de conforter les régimes autocratiques... C'est simplement hallucinant de lire ça. Oui c'est vrai mais C'EST L'HÔPITAL QUI SE FOUT DE LA CHARITÉ !

Même le FMI sen mêle en critiquant les aides de la Chine à l'Afrique. Les prêts chinois en Afrique seraient scandaleux blablabla. Peu-être, mais ils font quelque chose ! Eux !  J'ai l'impression que le FMI est jaloux parce que La Chine remplie le rôle que le FMI devrait jouer et qu'il n'a jamais endossé.

Oui la Chine s'installe en Afrique, investie, importe les matières premières africaines, prête aux pays africains, construit des usines et même des routes pour exploiter tout ça. Et oui, il est certain que les conditions ne sont pas "les meilleures". Mais qui donne l'exemple en la matière en Afrique ?

En attendant, la Chine apportera peu-être plus au continent africain que les occidentaux...


vendredi 12 novembre 2010

J'ai faim

Le G20 a encore brassé de l'air. Pas d'accord, pas d'objectifs chiffrés...

Elie Cohen : "C'est un G20 pour rien. Simplement, tant qu'on discute, on ne se fait pas la guerre"

Oui, effectivement, la guerre a eu une trêve de 48H...lol

Dominique Strauss-Kahn : "Maintenant que nous sommes dans l'après-crise, même si des problèmes demeurent, les pays ont moins envie de coopérer. Ils sont d'abord préoccupés par la politique de leur pays"

Nous sommes dans l'après-crise. Je pensais qu'on était juste entre 2 phases de la crise...

Super, on a bien mangé !

Quelle guerre ?

La guerre des monnaies dans les années 30 (post-crise de 29) s'est conclue sur la seconde guerre mondiale. A quoi s'attendre aujourd'hui ? C'est une nouvelle époque. Étant donné que l'arme atomique neutralise les grandes puissances et leurs alliés, il va falloir encore une fois trouver une cible sous-développée avec un minimum d'intérêt géo-politique...

Mais est-ce que la guerre sera "réelle" ou "virtuelle". L'informatique est devenu plus puissante que l'armement (d'ailleurs l'armement lourd dépend même de l'informatique). Assistera ton a une cyber-war ? En tout cas, beaucoup s'y préparent. On recrute plus de 250 Hackers par an aux USA . En Chine, autre méthode, on les envoie à l'école (école de formation pour hacker...). Les USA ont répondu avec la création d'une conférence pour les tout petits (http://www.hackid.org/content/).

Bref, le lieu de la prochaine guerre sera réel ou virtuel ?

Même si je pense qu'une guerre virtuelle peut causer plus de dommage économique (beaucoup plus) qu'une guerre physique, il y aura une guerre physique (en fait, les deux en même temps, tout simplement). L'industrie militaire en a besoin pour écouler les stocks. Ils ont une très forte influence aux USA et je les imagine bien copains comme cochons avec les financiers. C'est du gagnant-gagnant ente eux. Les USA ont ils une autre voie pour sortir de cette crise ?

Alors ? La guerre va rester sur le terrain monétaire et économique ou pas ?

Bref, beaucoup de blabla genre pilier comptoir de ma part pour vous faire redécouvrir une partie du discours d'adieu d'EISENHOWER :


Et pourquoi pas une nouvelle Guerre de Sécession ?

jeudi 11 novembre 2010

Dévaluation du dollar

Et pourquoi pas après tout ?

Les USA n'ont plus que ça pour se redresser. Ils ne sont pas parvenus à rassurer les Américains après cette nouvelle crise, la crise des subprimes, le renflouement des banques, les nouveaux bénéfices colossaux des banques et maintenant le Foreclosure-gate... Les Américains commencent vraiment à manquer de confiance et, sans confiance, pas de consommation. La consommation était le principal moteur de l'économie américaine. Aujourd'hui en panne, l'économie américaine cherche un nouveau moteur qu'elle n'a pas l'habitude d'exploiter : la balance commerciale, la compétitivité internationale. Et pour ça, la meilleure arme, c'est d'avoir une monnaie sous-évaluée ou faible.

Bien entendu les grands créanciers et "fournisseurs" des USA, qui utilisent la même arme, ne souhaitent pas laisser faire. La Chine s'exprime de plus en plus sur ce sujet.

Quelle est la réalité, dans le fonds ? La Chine est de plus en plus riche et développée. Les USA ont, de mon point de vue, régressé à tous les niveaux. L'Europe, malgré les PIGS, a su rester à un bon niveau, notamment grâce à l'Allemagne et l'Euroland. Il serait donc juste de laisser le dollar se déprécier parce qu'on peut considérer qu'il est sur-évalué aujourd'hui. Tout comme il serait juste de laisser le Yuan s'apprécier car lui, il est vraiment sous-évalué et ne reflète pas la richesse de la Chine.


Mais pour ça, il faudrait que le dollar perde de son influence, que le dollar ne soit plus la référence mondiale (en terme de monnaie de réserve par notamment). Et ça, c est pas évident à faire. Imaginez que le dollar perde son rôle. Qui financera alors l'économie américaine? La FED ne peut pas le faire indéfiniment. Comment demander au marché de financer après une forte dévaluation et à quel prix? J'ose à peine imaginer le taux de rendement des futurs bons du trésor américain (surtout dans le cas d'une autre hypothèse qui est de plus en plus évoquée : l'annulation d'une partie de la dette US...)

Bref, la dévaluation du dollar traduirait une forme de protectionnisme de la part des USA visant à relancer son économie par la balance commerciale. Dans ce cas, à plus long terme, quels avantages l'Europe, par exemple, pourrait en tirer ?

Dans un premier temps, la compétitivité internationale en prendrait un coup. Mais d'un autre coté, étant donné que les matières premières se négocient encore en Dollar, nos entreprises pourraient essayer de compenser une partie des effets du protectionnisme par une augmentation des marges (due à la négociation des MP en dollar) sur le marché européen (sans trop exagérer pour également lutter contre les produits importés). Il serait intéressant de pouvoir calculer et déterminer l'effet "positif" de la baisse du dollar et des achats de MP en dollar. Dans quelle mesure il pourrait compenser la baisse de compétitivité ?
Ensuite, j'imagine que la chute du dollar pourra nous permettre d'investir "à bon prix" outre-atlantique (bien entendu, dans un premier temps, on assisterait à un afflux spéculatif de capitaux et ensuite un gros retour à l'envoyeur) . Je pense notamment aux Chinois (les Européens aussi) qui pourraient alors prendre des parts importantes dans les entreprises américaines...Même question : Comment mesurer ça ?

Je commence à me dire que si l'Europe semble un peu passive dans ce "conflit" (entre USA et les BRICs avec la Chine en tête), c'est peu-être parce que c'est pas nous qui avons le plus à perdre...

NON ? crédible ou pas ? Ça peut pas marcher comme ça ? Est-ce qu'en fin du compte, à long terme, on en sortirait pas gagnant ?


mercredi 10 novembre 2010

Quelques graphs

Pour se faire une idée...Depuis le "début" de la crise :

EUR / USD   on est encore loin du pic

OR... Record après record : Un beau signe d'inquiétude

L'argent. Pour ceux qui n'aime pas l'or, c'est partout pareil

Pétrole

Le CCI pour les matières premières

Les taux directeurs

On pourrait ajouter encore pas mal de graphs (évolutions des taux, des dettes, des indices boursiers...)
Les MP battent des records tout comme l'or, à mon avis, c'est pas bon signe
Les taux directeurs sont au raz des pâquerettes. Si on suit le modèle japonais, on en a pour des années.

Les chiffres rendent fou !!!

Alors ? On part sur une inflation finalement ou on reste sur une déflation ???

mardi 9 novembre 2010

Comment les USA vont pouvoir lutter contre la déflation ?

- Augmentation de la masse monétaire : On fait tourner la planche a billet. Le Dollar se dévalue et l'inflation des produits importés compense la déflation interne...
- Relancer la consommation...
- Les 2 en même temps : on augmente la masse monétaire pour financer l'état qui finance les ménages...

Dans tous les cas, les outils sont limités et s'ils sont utilisés abusivement, ils peuvent conduire à des effets inverses comme une spirale inflationniste. De plus, les USA doivent rendre des compte maintenant aux autres acteurs majeurs (genre Chine)...

Dans tous les cas, pour que ça marche, il faut que les Américains aient CONFIANCE. Sans confiance, pas de consommation : une mentalité déflationniste de la population conduirait cette dernière à épargner plutôt qu'à emprunter et à consommer. Et ça, c'est très mauvais pour un système qui repose sur l'endettement et la consommation.

Une petite inflation sera toujours meilleure qu'une petite déflation (ce qui arrange bien les banques et les riches...Malheureusement pour le peuple mais , sur ce point, a long terme, ils ont raison) et puis si on ne peut pas redonner confiance au peuple pour qu'il consomme alors ce sera l'inflation qui les poussera à consommer...


Qu'est ce qu'il va se passer alors ? Comment vous voyez ça ? Ça va partir sur une déflation (ou une inflation selon les évènements) ? Quelles vont être les réactions ?




Ya au moins une chose sur laquelle tout le monde est d'accord. Evitons la spirale, quelle qu'elle soit...
Ne cliquez pas dessus !!!!  ;-)

L'héritage de Thatcher et Reagan

L'arrivée au pouvoir de Thatcher et Reagan, il y 30 ans, marque les principaux facteurs de la crise actuelle : L'essor du néo-libéralisme qui a envahi la planète.
Même si, pour beaucoup, le travail de la dame de fer et de l'acteur de Sitcom, a porté ses fruits, il faut en étudier le fond et les conséquences aujourd'hui. Le néo-libéralisme des années 80, c'est :

- Réduction des impôts sur les hauts revenus

- Augmentation du chômage pour générer une réserve de travailleurs et réduire la force des syndicats

- Contrôle de l'inflation et montée des taux

- Déréglementation des marchés financiers (liberté des mouvements de capitaux, création de nouveaux produits financiers...)

- Augmentation des profits (rentabilité des capitaux)

On peut dire que tous ces objectifs ont été atteints. Mais comme vous le voyez, ils ont tous, sans exception, pour conséquence de creuser les inégalités (des riches toujours plus riches et des pauvres..pauvres). Le second revers de la médaille (elle est drôle cette médaille), C'est l'échec des ambitions du néo-libéralisme, une croissance forte et durable... Toutes ces mesures ont certes augmenté les revenus du capital mais elles n'ont pas permis de relancer les investissements à la hauteur des espérances. La faute à quoi ? A la déréglementation des marches financiers. les investissements financiers  (on dira plutôt "spéculatifs"), sont plus rentables que les investissements productifs. Voila comment nous sommes rentrées dans l'ère de la spéculation, la loi des marchés, la rentabilités à tout prix et des inégalités sociales.


Fiers de vous ?

lundi 8 novembre 2010

Santé !

On ne va pas trinquer mais parler de la santé. Beaucoup de sujets peuvent être évoqués sur ce thème. Je voulais juste aller sur le terrain de l'industrie pharmaceutique en vous proposant de revoir (oui REVOIR, j'espère que vous l'avez déjà tous vu !) ce superbe documentaire de 2009 : Les médicamenteurs.






Voilà, la suite est sur youtube, ne vous en privez pas !

samedi 6 novembre 2010

Point de vue sur la politique

Un système sans possibilité de réactivité. Un appareil politique déconnecté de la réalité :
revenu et situation des élus, absence au parlement, cumul des mandats... Tout ça me sidère, me choque mais rien est fait pour que ça change... : C’est un autre monde.  Quand les élus seront vraiment les représentants du peuple ? quand seront t’ils issus du peuple (et sans l’oublier une fois le siège acquis) ?

Le peuple ne sort peu-être pas de polytechnique mais quand même !! Arrêtons de les prendre pour des cons et faisons les choses avec honnêteté... Arrêtons de voter de lois sans les appliquer (1/6 des lois en France n’a pas de décret d application) pour flatter son ego et endormir l’électorat.

Ne me dite pas que je suis anarchiste, de gauche, ou de droite... Je suis Ambidextre !  ;-)
C’est pareil pour l’opposition, qu’elle soit de droite ou de gauche... L’opposition porte bien son nom... mais pas de solution meilleure !

Tout ça tient et se réfère aux sondages... Les fameux sondages... rien de plus manipulé ! (je vous invite à lire les différents articles sur Internet concernant les méthodes de sondage)

Les débats sans fonds... les querelles des élus me rappellent mes années à l’école primaire, est-ce normal ?

La politique travaille plus avec le phénomène de mode, le marketing qu’avec de réels politiciens, économistes. A quand une star de la télé-réalité président en France ? A quand notre Ronald Reagan ?

Le jour où les politiques seront les représentants du peuple n’est pas arrivé... Le capitalisme règne... Les politiques restent les représentants des grands argentiers de ce monde, de ceux qui financent leur campagne électorale, des lobbies, des groupes d’influence, des RDV du genre Bilderberg, des dîners du siècle... Bref de tout sauf du peuple...Mais c’est peu-être parce qu’il faut un berger pour diriger les moutons que nous représentons...

Ca, c’est déjà loin...

Voila ! La mise à jour... Que faire ?

Le défi des USA...

Comment se relever quand on est la 1ere puissance mondiale, quand tous les yeux sont braqués sur vous, quand on ne veut pas montrer de signes de faiblesse, quand le système économique mondial dépend de votre devise ?

Les USA sont faces aux problèmes du capitalisme et de son système monétaire. Comment ça marche ? Tout le système repose sur l’endettement. Les banques créent de la monnaie en prêtant, l’emprunteur consomme et rembourse le capital de l’emprunt (qui doit par la suite être recréé pour la stabilité de la masse monétaire) et les intérêts. D’où va venir l’argent pour payer les intérêts ? Du travail (et pas du vent), de la création de richesse, de la croissance bien sur! C’est pourquoi notre système impose une croissance perpétuelle afin de payer les intérêts engendrés par ce système afin que celui continue à tourner.


Quand tout va bien, tout le monde a les yeux qui brillent en pensant à l’effet de levier que ça procure (les USA en ont très bien profité avant la crise en émettant des bons du trésor pour, notamment, financer les investissements à l’étranger et Bingo, ils encaissaient la différence entre le rendement de leur investissement et le coût des bons...). La croissance est là, les bénéfs rentrent, la consommation et l’emprunt soutiennent tout ça, les taux d’intérêts montent. Mais arrive le jour où un caillou bloque la machine... Et là, l’effet de levier marche aussi...mais dans l’autre sens . Et c’est la cascade infernale : ralentissement de la croissance, revenus en baisse, consommation en baisse, chômage, perte de confiance, insolvabilité en hausse et donc financement en baisse.. Bref toute la machine s’enraye.

Que faire sans provoquer les foudres de l’inflation ou de la déflation ( qui sont les conséquences de l’ajustement du système monétaire, de la politique monétaire à la situation,de la consommation et donc de la confiance du peuple) ? Oui, il faut relancer la croissance ! Mais comment ? Quelles sont les alternatives ?

Pour les USA, il est grand temps de redresser la barre concernant le déficit commercial ! L’endettement extérieur net des USA est fort logiquement lié à sa balance commerciale déficitaire depuis plus de 20 ans. Fin 2007, les actifs étrangers détenus par les USA s'élèvent à 122 % de leur PIB et leur dette au reste du monde s'élève à 135 % de leur PIB. C'est pour ça qu'on assiste à un retour du protectionnisme ("sous-jacent"). Pour ça, on dévalue le USD (De plus, on réduit la valeur réelle de l'endettement extérieur des USA libellé en USD Bingo) avec des taux à 0% (mais c'est partout pareil et ça permet d’améliorer le rapport croissance/intérêt sans croissance) et en créant de la monnaie (augmentation de la masse monétaire). Du coup, on devient plus compétitif et on relance son économie...

Malheureusement, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts (la face du monde a changé) et tout le monde n’entend pas se laisser faire, la Chine en premier (et les Brics en général) sans parler du niveau record et incontrôlable de l'endettement US. Mais que va faire la Chine ? La Chine est le 1ere créancier des USA et elle a besoin de la consommation américaine pour ses exportations, sans parler de la dépendance énergétique et des MP. Elle travaille beaucoup sur la question avec ses partenaires des Brics...

Et les USA ? S’ils n’arrivent pas à leurs fins, que feront ils ? S’ils voient le risque chinois, comment défendre leur position géopolitique centrale ? Première puissance militaire mondiale, le dernier recours ?

D’ici là, admirons le prochaine épisode : "Foreclosure-gate"...

Sure ?

We are here my friend !

vendredi 5 novembre 2010

Qualité ou quantité ?

Un des principaux vices du capitalisme (après l’argent, l’argent encore et toujours l’argent) : la quantité... Il en faut toujours plus !

Le capitalisme n’a jamais pu offrir un consensus, un arbitrage acceptable entre la qualité et la quantité. La quantité a toujours prédominé malheureusement (c’etait pareil pour le socialisme à l’epoque CCCP, mais c’est une autre histoire...). Transformer la quantité en qualité correspond à soumettre la quantité à des contraintes que notre monde préfère éviter grâce à des artifices. Et ça, c’est grâce au service Marketing et à la publicité qu’on nous fait passer la pilule... Oui Marketing et publicité, symptômes de ce vice... Pourquoi ne pas tout simplement proposer des produits et services de qualité ??? Trop simple et trop "juste" peu-être... Et aujourd’hui on arrive à l’aberration suivante : On apprécie la qualité par la quantité qui en découle...

Ça fait 30 ans que je vois tous les 3 mois de nouvelles lessives qui lavent plus blanc que blanc et mieux que la précédente...

"Ne prenez pas les gens pour des cons mais n’oubliez pas qu’ils le sont", perso, j’ai l’impression qu’on nous prend tout simplement pour des cons...

C’est devenu la règle qui s’applique à tous les secteurs...

Quand arretera t’on de tout apprécier avec de l’argent, du PIB ? Quand suivrons nous un autre chemin ? Pourquoi pas comme le Bhoutan en mesurant notre bonheur intérieur brut ?
Le BNB :
"Il apparaît comme un indice englobant (de manière assez large) le produit intérieur brut(PIB) ou lindice de développement humain (IDH) qui apparaissent comme insuffisants pour mesurer le bonheur des habitants d'un pays. Cet indice repose sur les quatre principes fondamentaux auxquels le gouvernement du Bhoutan attache une part égale :
  • croissance et développement économique ;
  • conservation et promotion de la culture ;
  • sauvegarde de l'environnement et utilisation durable des ressources ;
  • bonne gouvernance responsable." (Wiki)


C’est tout !!! Donnez moi le Super Maxi Big XXXL alors !

jeudi 4 novembre 2010

Le vent rapporte plus que le travail


Je ne vais pas vous parler d'éoliennes mais plutôt de la pluie et le beau temps sur les marchés...

En 2009, 40% des revenus des plus grandes sociétés américaines proviennent des activités financières des dites sociétés. Vous vous rendez compte... Ça veut dire qu
'il vaut mieux parier sur le travail des autres que de le faire...

Cachés derrière les impressions, les avis, consensus et anticipations des analystes, les grands financiers font les cours. Ils remettent au placard la maxime " Rien ne se perd
, rien ne se crée, tout se transforme". En effet, avec RIEN, ils créent des profits énormes (tout comme la FED et la FRB créent de la monnaie à partir de rien...c'est juste MAGIQUE)! Aujourd'hui, ils ont même laissé la place à des robots, des programmes informatiques qui, a coups d'algorithmes, génèrent l'essentiel des transactions. Les financiers contrôlent tout aujourd'hui... Merci à WS, la City, la FED, J. P. Morgan (un des créateur de la FED avec Rockefeller. Très très intéressant, je vous invite à rechercher sur google : création de la FED, c'est très intéressant...un statut si particulier et tellement de pouvoirs créée dans le secret des argentiers de l'époque)

Aujourd'hui, on passe un nouveau cap. Vous l'aurez tous remarqué, Ils nous faut trader 24/24, "l'argent ne dort pas", le Forex est là , accessible à tous avec des leviers impressionnants (on est envahi de pubs sur le Forex... j'imagine que le bandeau google à gauche en est rempli...)

Quand la spirale va s
'arrêter ? J'ai le tournis...


Tout un symbole... J’ai l’impression d’un serpent qui s’agrippe à un pillier comme ci celui-ci pouvait monter a l’infini...

Maurice Allais

Pour mémoire...

 Monsieur Maurice Allais, vous êtes rangé parmi les économistes libéraux. Vous vous réclamez je pense de ce courant. Votre nom est régulièrement associé – à tort ou à raison – à ceux de Friedrich Hayek ou de Milton Friedman. Et pourtant, depuis une quinzaine d’années maintenant, vous menez – je vous cite – « le combat passionné d’un homme de science contre la mondialisation »…

Maurice Allais : L’idéologie que j’appelle « libre-échangiste mondialiste » a déjà fait d’innombrables victimes dans le monde entier. Pour une raison simple, empiriquement vérifiée : la mondialisation généralisée des échanges, entre des pays caractérisés par des niveaux de salaires très différents, entraîne finalement partout, dans les pays développés comme dans les pays sous-développés, chômage, réduction de la croissance, inégalités, misères de toutes sortes. Or, cette mondialisation n’est ni inévitable, ni nécessaire, ni souhaitable.

D’où vous vient cette conviction ?

Maurice Allais : Cette certitude naît d’une simple observation, ce que je nomme « la cassure de 1974 ».
Sur la période 1974-1997, le taux de chômage au sens du BIT est passé de 2,84 % à 12,45 %, soit un accroissement de 1 à 4,4. De même, le taux de sous-emploi est passé de 3,39 % à 23,6 %, soit un accroissement de 1 à 7. Or, à partir de graphiques, d’analyses statistiques, on doit relier cette crise de l’emploi à un changement brutal intervenu en 1974.
Entre 1955 à 1974, les effectifs dans l’industrie s’étaient accrus d’environ un million, soit 50 000 par an – avec un pourcentage d’emplois industriels dans la population active qui restait constant et stable, aux alentours de 28 %. Entre 1974 et 1993, en revanche, ces effectifs ont décru d’environ 1 700 000, soit 90 000 par an – et le taux d’emplois industriels a fortement diminué, de 28 % à 17 %.

Vous parlez de l’industrie. Mais on est passés, désormais, à une « économie de services »…

Maurice Allais : Qui envisagerait comme un objectif raisonnable pour la France une destruction progressive de son industrie, même compensée par un développement massif des activités du commerce et du tourisme ? Quand on examine l’histoire des civilisations, aucune d’entre elles n’a pu exister ou survivre que dans la mesure où elle s’appuyait sur une industrie.

Mais quel lien faites-vous entre cette cassure, cette casse de l’industrie et la mondialisation ?

Maurice Allais : Certains prétendent expliquer la cassure de 1974 par le choc pétrolier, ou par les incidences des Accords de Grenelle en mai 1968, ou par le remplacement du SMIG par le SMIC. Mais en fait, une seule cause peut et doit être considérée comme le facteur majeur et déterminant des différences constatées entre avant 1974 et après 1974 : la libéralisation des échanges extérieurs par l’Organisation de Bruxelles.
Dans un tel contexte, plus les minima de salaires sont élevés, et plus les importations en provenance des pays à bas salaires sont favorisées. Or, ces pays représentent aujourd’hui des milliards d’hommes. Leur compétition dans un monde de libre-échange ne peut qu’entraîner, inexorablement, dans les pays développés, un nivellement des salaires vers le bas et une explosion du sous-emploi.
Cette opinion relève du sens commun, et elle apparaîtra aux lecteurs comme une banalité. Mais il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et tel semble bien, aujourd’hui, le comportement des dirigeants – politiques, économiques, médiatiques : ils ne veulent ni voir ni entendre.

Que des secteurs industriels, hier la sidérurgie, le textile, la plasturgie, aujourd’hui la métallurgie, la chimie, disparaissent à cause des pays à bas coût de main d’œuvre, soit. Mais dans le même temps, on exporte davantage aussi...

Maurice Allais : Naturellement ces importations sont compensées en valeur par des exportations. Mais globalement, des emplois sont détruits à cause de la structure très différente des importations et des exportations : dans les produits qu’on importe se trouve beaucoup de travail peu qualifié, tandis que dans les produits qu’on exporte se trouve peu de travail très qualifié. La balance commerciale est indépendante de la balance sociale.

Vous dites : « Plus les minima de salaires sont élevés, et plus les importations en provenance des pays à bas salaires sont favorisées ». Pour conserver des emplois peu qualifiés, il faudrait, alors, diminuer le coût du travail ?

Maurice Allais : On nous le répète. On nous dit par exemple que tout est très simple : si l’on veut supprimer le chômage, il suffit d’abaisser les salaires. Mais personne ne nous dit quelle devrait être l’ampleur de cette baisse, ni si elle serait effectivement réalisable sans mettre en cause la paix sociale. Que depuis tant d’années de grandes organisations internationales comme l’OCDE, l’OMC, le FMI, ou la Banque Mondiale puissent préconiser une telle solution est tout simplement atterrant.
On aperçoit alors l’impasse. La mondialisation des échanges mène soit à un chômage accru s’il y a rigidité des salaires, soit à une inégalité accrue s’il y a flexibilité des salaires.

Cette mondialisation, en même temps, elle profite à tous. Il suffit de remplir son chariot au supermarché…

Maurice Allais : C’est vrai. Les partisans du libre-échange soulignent que grâce aux délocalisations et aux importations en provenance des pays à bas salaires, jamais les prix dans les hypermarchés n’ont été aussi bas. Mais c’est oublier que les consommateurs ne sont pas seulement des acheteurs. Ils sont également des producteurs qui gagnent leur vie et qui paient des impôts.
En tant que consommateurs, ils peuvent acheter des produits meilleur marché. Mais pour ces consommateurs, la contrepartie réelle de ces importations à bas prix est finalement la perte de leur emploi ou la baisse de leurs salaires, et des impôts accrus pour couvrir le coût social du chômage et de la politique de l’emploi.
C’est également oublier que les consommateurs sont aussi des citoyens habitant dans les agglomérations urbaines, et qu’au fur et à mesure que le chômage et la pauvreté générés par la mondialisation augmentent, l’insécurité et l’instabilité des banlieues s’accroissent.
On voit alors que les effets de cette idéologie libre-échangiste, aussi funeste qu’erronée, ne se bornent pas au développement massif du sous-emploi. Ils se sont traduits également par un accroissement des inégalités, par une destruction progressive du tissu industriel français, par un déséquilibre de toute la société.
Cette invocation du « consommateur », de son bénéfice supposé, sert à masquer d’autres intérêts. Car les groupes dirigeants de l’économie sont devenus de plus en plus riches alors que les pauvres sont devenus de plus en plus pauvres.

Comment expliquer, alors, que cette « idéologie libre-échangiste erronée » domine tant ? Que rares soient les intellectuels, et encore plus rares les économistes, à la dénoncer ?

Maurice Allais : Une citation de Wells pourrait suffire : « Cette coutume qu’ont les hommes de se refuser à émettre des jugements critiques sur les points fondamentaux est un des plus grands dangers qui menacent, d’une façon générale, les facultés humaines de compréhension. »
Toute la Construction européenne et tous les traités relatifs à l’économie internationale (l’Accord Général sur les Tarifs douaniers et le Commerce, la Convention relative à l’Organisation de Coopération et de Développement Economique, etc.) ont été viciés à leur base par une proposition enseignée et admise sans discussion dans toutes les universités américaines - et à leur suite dans toutes les universités du monde entier :
« Le fonctionnement libre et spontané des marchés conduit à une allocation optimale des ressources. »
C’est là l’origine et le fondement de toute la doctrine libre-échangiste. Son application aveugle et sans réserve à l’échelle mondiale n’a fait qu’engendrer partout désordres et misères.
On pourrait conclure avec une autre citation, de Keynes cette fois : « Les idées exprimées ici sont extrêmement simples et devraient être évidentes. La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, elle est d’échapper aux idées anciennes qui ont poussé leurs ramifications dans tous les recoins de l’esprit des personnes ayant reçu la même formation que la plupart d’entre nous. »

Mais à quelles « idées nouvelles », par exemple, vous songez ?

Maurice Allais : Au protectionnisme, qui n’est pas une idée ancienne mais neuve.

Le protectionnisme est généralement associé à l’isolationnisme, au nationalisme, à l’autarcie…

Maurice Allais : D’abord, une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux ne me paraît possible, souhaitable, que dans le cadre d’ensembles régionaux groupant des pays au développement économique et social comparable.
Ensuite, pour toute organisation régionale – et je pense bien sûr ici à l’Europe –, le choix n’est pas entre l’absence de toute protection et un protectionnisme isolant totalement l’économie de l’extérieur. Il est dans la recherche d’un système qui permette de bénéficier d’une concurrence effective et des avantages de nombreux échanges avec l’extérieur, mais qui protège également l’économie communautaire contre tous les désordres et les dysfonctionnements qui caractérisent chaque jour l’économie mondiale.

Concrètement, comment vous imaginez cela ?

Maurice Allais : Un objectif raisonnable serait que par des mesures appropriées et pour chaque produit ou groupe de produits un pourcentage minimal de la consommation communautaire soit assuré par la production communautaire. La valeur moyenne de ce pourcentage pourrait être de 80 %. C’est là, au regard de la situation actuelle, une disposition fondamentalement libérale.

On vous traitera d’utopiste, ou de fou, tellement vous allez a contrario du fonctionnement des institutions internationales !

Maurice Allais : Tôt ou tard, les faits finiront par l’emporter, mais probablement dans les plus mauvaises conditions. Plus on attendra, et plus les obstacles seront difficiles à surmonter.
Il faut, de toute nécessité, remettre en cause les politiques mises en œuvre par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Et il est nécessaire de réviser les traités fondateurs de l’Union Européenne tout particulièrement quant à l’instauration d’une préférence communautaire. La politique commerciale de Bruxelles a peu à peu dérivé vers une politique mondialiste libre-échangiste, contradictoire avec l’idée même de la constitution d’une véritable Communauté Européenne. Cette hâte pour réaliser une Europe mal définie, sans institutions appropriées, sans objectifs précis, est fondamentalement malsaine. Elle ne peut que mener à des situations économiquement et politiquement intenables.
Hayek lui-même l’énonçait, au sortir de la seconde guerre mondiale : « Rien n’a sans doute tant nui à la cause libérale que l’insistance butée de certains libéraux sur certains principes massifs, comme avant tout la règle du laissez-faire. »

Vous dénoncez le « libre-échangisme », ou le « mondialisme », et votre recours au « -isme » signale une idéologie, à la fois forgée par des intellectuels et qui devient réalité grâce à une volonté politique. En général, on parle plutôt de « mondialisation », et ça apparaît alors comme une fatalité. Comme la loi de la gravité, ou comme la pluie, on ne peut pas lutter contre « la mondialisation »…

Maurice Allais : L’histoire n’est pas écrite, et je ne vois dans ce processus aucune fatalité. C’est en fait de l’évolution des opinions publiques, c’est du poids relatif des forces politiques, que dépendent les changements de politique réalistes qui nous sauveront du désastre et détermineront notre avenir.
Et si j’insiste sur le « -isme », c’est que je dresse un parallèle. Les perversions du socialisme ont entraîné l’effondrement des sociétés de l’Est. Mais les perversions laissez-fairistes mènent à l’effondrement des sociétés occidentales.
En réalité, l’économie mondialiste qu’on nous présente comme une panacée ne connaît qu’un seul critère, « l’argent ». Elle n’a qu’un seul culte, « l’argent ». Dépourvue de toute considération éthique, elle ne peut que se détruire elle-même.




EncadrC : La fabrication de cet entretien
Maurice Allais ne donne pas d’entretien aux journalistes. Pour ne pas perdre de temps avec des Monsieur Jourdain qui font du « mondialisme » sans le savoir. Donc, quand j’ai envoyé un courriel à son secrétariat, quand je l’ai appelé chez lui, il a refusé. Ou alors, il fallait procéder autrement. Indirectement :
Primo, que je lise ses livres (j’avais commencé). Secundo, que je rédige mes questions, mais aussi ses réponses : en recopiant des passages de ses ouvrages. Tertio, que je lui adresse le texte et qu’il valide ou non. Ca réclamait plus de boulot que de tenir un micro…
Je me suis attelé à la tâche et des semaines plus tard il a validé. Il en était même très content, je crois. Je craignais qu’il chipote sur la moindre virgule, que le texte fasse cent allers-retours, qu’il se montre scientifiquement sourcilleux. Mais non. Au contraire. Du premier coup. Maurice Allais m’a appelé, ravi, enchanté, jamais on a respecté ainsi ses idées, etc. Il va envoyer le fichier à tous ses amis. Il m’a donné son quitus pour une publication. Mais où ? C’est ainsi que le seul entretien avec le seul prix Nobel d’économie français a terminé dans Fakir : voilà qui en dit long sur la censure dans le débat économique. Le libre-échange est élevé au rang de dogme, intouchable. Un symbole de la fermeture idéologique de médias qui, bien sûr, ne font pas d’idéologie…
Les propos cités dans l’entretien sont donc, pour l’essentiel, extraits de deux livres :
La Mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance (éd. Clément Juglar, 2007).
L’Europe en crise. Que faire ? (éd. Clément Juglar, 2005).
(article publié dans Fakir N°40, mars 2009)

mercredi 3 novembre 2010

Nouvel Ordre Mondial

Après la crise économique, on entre dans la crise sociale... bientôt la crise obligataire et les défaillances d’états avant la nouvelle donne géo-économique.

La Russie est sortie de l’ordre établi après la seconde guerre mondiale il y a 20 ans... Maintenant, c’est au tour de l’Europe et des US.

L’essor des Brics (au sens très large, Turquie, Indonésie compris notamment) est en train de changer la donne. Comme on le remarque dans la presse, le G8 a perdu de l’influence. Aujourd’hui, C’est le G20 qui prime ! Les modifications au FMI au profit des Brics montrent leur montée en puissance sur l’échiquier mondial sans parler de leur insolente croissance.

Alors que les Américains essaient, comme ils peuvent, de se sortir de la crise (on assiste sans cesse a des modifications de mode de calcul du PIB, de la croissance, du chômage et apparition de nouveaux indicateurs (sans historique donc) ou leur dernière proposition pour le mode de calcul des taux de change en Corée, c était une blague j espère? ), les autres s’organisent. L Europe a son Euroland pour résister. La Chine (1ere réserve de devises mondiale) et la Russie (3eme réserve mondiale... et oui, quand même) préparent la mise en place d'un taux de change direct entre le rouble et le yuan chinois. Que se passe t’il ? On anticipe la fin du dollar?  Pourtant chez les ricains, on imprime... La planche à billet tourne plus que jamais (pour le besoin de refinancement de la dette qui, en même temps, arrange le protectionnisme à peine voilé qui consiste à dévaluer le dollar pour favoriser les exportations). J’imagine que la Chine, une fois qu’elle se sera libérée de sa dépendance au pétrole, donc au dollar et aux ricains (elle y travaille avec son partenaire russe qui a déjà commencé à vendre du pétrole en rouble et avec le développement du secteur des énergies renouvelables. La Chine est numéro 1 dans ce secteur! Fini le temps où la chine se contentait de proposer des copies bon marché des produits occidentaux..), donnera le coup de grâce (ou le dollar américains sur les traces du dollar zimbabwéen)...

Le Japon et le Royaume-Uni ont intérêt à trouver de nouveaux amis pour garder une bonne place dans le futur échiquier...

Et les US ? Conscient de la situation, que peuvent ils faire ? 1ere puissance mondiale... 1er consommateur mondial... Pays du dollar dont tout dépend (Dollar qui remplie les coffres de toutes les banques centrales au monde)... Ils vont jouer sur ces acquis pour faire tenir leur domination et après ? Une nouvelle guerre (ils vont bientôt nous trouver d’autres armes de destruction massive?) ? Contre qui ? Des pays arabes au nom de la lutte contre le terrorisme et Al Quaida (mais ils sont déjà présent dans cette zone)? Pourquoi pas en Corée du Nord, histoire de se réinstaller en Asie au nom de la lutte contre le risque de prolifération nucléaire (Ça risque de ne pas plaire à la Chine..) ?

Et vous ? Qu’en pensez vous ? A quoi va ressembler le monde dans quelques années (pour ceux qui vont survivre au 21 décembre 2012...lol...)  ? fin des US ? fin du dollar (ce qui expliquerait le retour de l’immobilier et la hausse des MP...record du cour de l’or en cours...) ?
Dollar US ou zimbabwéen... bientôt, on ne fera plus la différence !


bientôt pour un Big Mac...